Cette prise de note devrait ressembler plus ou moins à ceci :
L’échelle des plans
Dans un film, une bande dessinée, une illustration, les sujets sont parfois vus de près, parfois de loin. Le dessinateur joue lui-même le rôle du caméraman en choisissant, pour chaque image, à quelle distance du sujet « il place sa caméra ». Du plus loin au plus proche, il existe différents plans qui ont chacun une fonction bien précise.
1. Les plans descriptifs.
1.1. Le plan d’ensemble (ou panoramique)
Le plan d’ensemble met en évidence le cadre de l’action : un large paysage, une foule de personnage, etc. Les personnages sont noyés dans le décor. Ils peuvent même y disparaître ou être méconnaissables. C’est ainsi que nous découvrons le château de la princesse et son inévitable forêt, le ranch perdu au milieu du désert, ...
Généralement, on place ce plan en introduction afin de préciser le lieu et l’époque de l’action, de mettre des personnages dans leur environnement. Il sera utilisé chaque fois qu’il est nécessaire de découvrir un nouveau lieu, un nouveau paysage. C’est aussi un plan qui aère le récit et laisse respirer le lecteur.
1.2. Le plan de demi-ensemble
Dans le plan de demi-ensemble, le(s) personnage(s) et le décor ont une importance égale.
Ainsi, dans les films policiers, les scènes de bagarre sont souvent filmées en plan de demi-ensemble pour montrer le héros en prise avec ses adversaires.
1.3. Le plan moyen
Le plan moyen montre un ou plusieurs personnages de la tête aux pieds afin de donner un rôle à tout le corps. Généralement, le sujet occupe pratiquement toute la hauteur de la vignette. Même si l’on voit un peu de décor derrière lui, celui-ci est secondaire et peut même disparaître.
Ce plan isole un personnage afin de mettre en évidence son geste ou son attitude.
2. Les plans psychologiques
2.1. Le plan américain
Le plan américain est né des westerns. Il cadre les personnages à mi-cuisse ou aux genoux. Il permet de montrer le revolver contre la cuisse tout en étant suffisamment proche pour distinguer les expressions du cow-boy : le héros va-t-il oui ou non dégainer son arme?
2.2. Le plan rapproché
Le plan rapproché coupe les personnages au buste ou aux épaules. Il permet une bonne lisibilité de la vignette. Ce plan peut aussi montrer une partie du décor.
2.3. Le gros plan
Le gros plan isole une partie du décor ou du personnage : le visage, un bras, ... C’est le plan qui joue le rôle le plus dramatique. Il met en valeur l’émotion d’un visage à un moment crucial : rires, pleurs, colère, peur, ...
Si le détail à montrer est dans le décor, l’intérêt est le même. Il attire l’attention sur un élément dramatique du récit : une main qui tient un pistolet ou un bâton de dynamite qui va exploser.
2.4. Le très gros plan (ou l’insert)
Le très gros plan met en valeur un élément extrêment précis : un oeil, un doigt, un canon de revolver, ...
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